J’ai siégé dans de nombreuses instances de l’Institution, Conseil d’Administration, et Comité, Conseils du Plat et de l’Obstacle, Commissions diverses. Je suis bien placé pour en mesurer l’intérêt mais aussi les limites. Beaucoup de bénévoles m’ont si souvent exprimé leur regret de « ne servir à rien » et de n’être là que pour valider des décisions préparées à l’avance.
La commission « Gouvernance » mise en place en 2022 pour réformer ce fonctionnement a sans doute suscité bien des espoirs. Elle a – à mon sens – accouché d’une souris.
Il faut revoir l’organisation de nos réunions du Comité, permettre à ses membres de participer à la construction de l’ordre du jour, donner plus de temps au débat avec la possibilité de poser à l’avance des questions d’actualité. On peut dynamiser son fonctionnement en organisant des séminaires thématiques sur des sujets stratégiques. Des consultations rendues plus souples avec les moyens de vidéo-transmission.
Il est indispensable de présenter, en amont des réunions du Conseil d’Administration, à toutes les associations représentatives les projets et les décisions qui se préparent. Plus les décisions sont stratégiques, courageuses, décisives, plus elles doivent être préparées par une vraie concertation. Chaque association représentative doit être un rouage utile de la politique de France Galop. Je ferai des propositions précises en ce sens. Par ailleurs, je m’engage évidemment à tenir compte des équilibres qui se dégageront des élections des socioprofessionnels dans la composition du Conseil d’Administration que je serai alors amené à proposer au Comité.
Dans le même esprit, je veillerai à ce que le corps des cooptés soit régulièrement associé à la réflexion stratégique en amont des prises de décisions.
Chaque membre du Comité doit pouvoir, s’il le souhaite et s’il a la disponibilité nécessaire, s’impliquer plus concrètement. Des commissions doivent être créées. Certaines existent dorénavant dans nos statuts. Elles ont été malheureusement conçues de manière très limitative. D’autres doivent être créées sans pour autant transformer nos processus de décisions en usine à gaz. Des missions de concertation et de réflexions débouchant sur des propositions concrètes doivent pouvoir être menées.
Beaucoup des débats des Instances de France Galop ne sont pas liés uniquement à des sujets « Galop » et ne trouveront des solutions ambitieuses et opérationnelles sans le Trot. Pourquoi ne pas inviter à nos réunions du Comité le Président du Cheval Français ? Pourquoi ne pas suggérer la réciproque ? Il fut un temps où les Conseils d’Administration des deux Sociétés-mères se réunissaient parfois ensemble. Pourquoi y renoncer ?
Nos instances nationales comme régionales ne peuvent être de simples chambres d’enregistrement. Le comité est riche de sa diversité. Profitons-en. Je ne me situe pas dans la simple continuité des situations existantes mais d’une évolution déterminée et ambitieuse.