Le cheval, bizarrement, ce mot revient peu dans les programmes électoraux de tous bords. Or c’est bien le cheval qui nous rassemble, qui est le moteur de notre passion, la clé de notre image, la raison de l’engagement de nos professionnels.
Il faut revenir à nos fondamentaux et replacer le cheval au centre d’une part essentielle de notre politique de communication, d’image.
A travers différents prélèvements sur les enjeux, les courses sont une source de financement de l’ensemble de la filière hippique. Nous devons être le point de rassemblement de l’ensemble des filières du cheval. J’en mesure les difficultés, je connais les divergences qui nous ont opposés au monde des sports équestres. Mais ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise et nous pouvons dépasser ces divergences.
Les instances de concertation avec les autres familles du cheval ont le mérite d’exister. Elles se sont largement concentrées sur des aspects administratifs et sur la fiscalité (TVA). Il faut dépasser ce cadre. Le Ministère de l’Agriculture nous y aidera. De la même manière qu’il convient de se rapprocher aussi du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour valoriser l’aspect sportif de notre activité et la qualification évidente de nos jockeys
France Galop doit permettre d’amplifier le remarquable développement des initiatives dans l’organisation de courses de poneys et permettre une ouverture plus grande, hors de notre milieu des courses.
A l’image de ce qui se fait dans le domaine des poneys, France Galop doit se mobiliser pour un plus grand rapprochement avec le monde des sports équestres, pour une plus grande visibilité des courses d’amateurs, Gentlemen et Cavalières, courses de Grandes Écoles, et pas seulement à Paris.
France Galop doit valoriser plus encore l’exceptionnelle mobilisation de nos professionnels en faveur du bien être des chevaux et de leur reconversion en fin de carrière et ne pas être en situation de communication défensive. Soyons fier de ce que nous sommes, de ce que nous faisons et faisons-le savoir de manière positive. Sur ce point je partage l’idée soutenue par d’autres qu’on doit élargir la responsabilité de France Galop au-delà de la question du bien-être et mettre en place des mesures concrètes dans le domaine dit de la « RSE » ou Responsabilité Sociétale et Environnementale. Cela englobe non seulement des questions de programmes, de gestion du personnel des écuries, de sécurité des jockeys et cavaliers d’entrainement, d’intégration des hippodromes dans la politique d’aménagement du territoire.
Techniquement il n’est pas acceptable que nous soyons aussi en retard sur la possibilité de mettre en place un véritable passeport numérique qui permettra une véritable traçabilité du cheval tout au long de sa vie et venir progressivement remplacer l’antique livret signalétique que nous connaissons tous. Nous devrons fixer cet objectif à l’Administration (SIRE).